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- L ' a u t e u r
- Voltaire est né en 1694 à Paris, sous le nom de François Marie Arouet. Éduqué chez les jésuites, il étudie le droit. En 1717, il écrit des épigrammes satiriques contre le Régent, qui lui valent un séjour de 11 mois à la Bastille. À sa sortie en 1718, il prend le pseudonyme de «Voltaire» et connaît un grand succès avec sa première tragédie: dipe. En 1726, éclate la querelle avec le duc de Rohan qui l'oblige à s'exiler en Angleterre, où il découvre les libertés qu'autorise le régime de la monarchie constitutionelle. En 1728, il retourne à Paris. En 1734, il publie illégalement les «Lettres philosophiques». et il doit s'exiler en Lorraine dans le château de Madame du Châtelet, une femme savante qui devient sa maîtresse. Il correspond avec le roi de Prusse, Frédéric II, qui lui paraît le modèle du roi philosophe. Après la mort de Madame du Châtelet, il accepte l'invitation de Frédéric II et quitte Paris en 1750. Mais Frédéric n'est pas le despote éclairé et au rêve philosophique succède la désillusion. En 1755, il achète une proprieté aux portes de Genève «Les Délices». En 1759 il écrit sa plus importante uvre: Candide ou l'Optimisme. En 1760, il quitte Genève pour la ville de Ferney. Il y reste presque jusqu'à la fin de sa vie. À l'année de sa mort il fait un retour triomphal à Paris, oùil meurt le 30 mai 1778.
- L e s u v r e s
- dipe (1718)
La Henriade (1728)
Brutus (1730)
L'Histoire de Charles XII (1731)
Zaïre (1732)
Le temple du goût (1733)
Adélaïde du Guesclin (1734)
Lettres philosophiques (1734)
Mahomet (1736)
Mondain (1736)
Epître sur Newton (1736)
Traité de métaphysique (1736)
L'enfant prodigue (1736)
Le Siècle de Louis XIV (1738/68)
Essai sur la nature du feu (1738)
Eléments de la philosophie de Newton (1738)
Zulime (1740)
Mérope (1743)
Zadig ou la Destinée(1748)
Micromégas (1752)
Poème sur le désastre de Lisbonne (1756)
Essai sur les murs (1756)
Candide ou l'Optimisme (1759)
Traité sur la tolérance (1763)
Dictionnaire philosophique, portatif (1764/65)
Le philosophe ignorant (1766)
L'ingénu (1767)
La Princesse de Babylone (1768)
Tout en dieu (1769)
Dictionnaire philosophique (1770)
Les lettres de Memmius (1771)
Il faut prendre un parti (1772)
De l'âme (1776)
Dialogues d'Euhémère (1777)
Correspondance
- S u p p l é m e n t
- Traduction allemande de «Candide» (Mylius 1778)
Sources/Colophon
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